Ce roman autobiographique de Josip Kropek (aujourd’hui âgé de 84 ans) est paru en croate sous le titre original « Zagorja sin ».
Voilà un beau livre qui va intéresser toute personne croate ou ami(e) de la Croatie.
L’auteur a 3 ans en 1941. Il vit avec sa famille dans la région de Zagorje qu’il aime tant.
Il décrit les paysages au fil des saisons.
On pense aux tableaux de Lacković-Croata avec les petits villages enneigés.
On y découvre la vie rude des petits paysans.
Et puis, c’est la 2ème guerre mondiale, avec tous ses bouleversements et ses drames. Et après la guerre, c’est le temps de la fédération yougoslave communiste de Tito…
Le jeune homme est très courageux et bourré de talents (paysan, artisan menuisier, grand lecteur et poète).
Il va subir des épreuves très dures, mais aussi connaitre de grands bonheurs.
Voici un lien pour se procurer le livre : ici.
Bonne lecture !
À sept kilomètres de Smiljevo, haut dans les montagnes, dans un hameau à l’abandon, vivent Jozo Aspic et ses quatre fils. Leur petite communauté aux habitudes sanitaires, alimentaires et sociologiques discutables n’admet ni l’État ni les fondements de la civilisation – jusqu’à ce que le fils aîné, Krešimir, en vienne à l’idée saugrenue de se trouver une femme.
Bientôt, il devient clair que la recherche d’une épouse est encore plus difficile et hasardeuse que la lutte quotidienne des Aspic pour la sauvegarde de leur autarcie.
La quête amoureuse du fils aîné des Aspic fait de ce « road-movie » littéraire une comédie hilarante, où les coups de théâtre s’associent pour accomplir un miracle à la Combe aux Aspics.
Comédie désopilante aux rebondissements loufoques et inattendus. Quand on l’a commencé, on veut vite aller au bout de cet excellent livre.
L’auteur est un journaliste croate de « Slobodna Dalmacija ».
Vivement la sortie du film !
Éditions Noir sur Blanc
Collection La Bibliothèque de Dimitri
Paru le 18/03/2021
Prix : 18,00 €
Format : 23 x 15 cm, 208p.
ISBN : 978-2-88250-677-1
En 2020, nous aurions dû participer au 27ème Forom des Langues de Toulouse.
Mais il a été annulé compte tenu de la situation sanitaire.
Le Carrefour Culturel Arnaud-Bernard, à l’origine de cette manifestation, a pu, avec les pouvoirs publics, organiser le Forum 2021. Au lieu du printemps, c’est donc à l’automne qu’il a été programmé. Mais le lieu reste inchangé.
Venez nombreux au 27ème FOROM DES LANGUES le dimanche 10 octobre 2021 sur la Place du Capitole à partir de 10 heures.
Vous pourrez vous initier aux nombreuses langues représentées et vous informer sur les pays. Des animations sont prévues tout au long de la journée.
L’association CROATIE-OCCITANIE est présente sur la Place du Capitole depuis 1995 pour présenter la langue croate et la Croatie.
Cette année, nous mettrons l’accent sur la prononciation.
Stéphane Novak, directeur du Théâtre Musical de Pibrac, qui a des origines croates, s’est beaucoup investi pour faire venir une compagnie de Croatie proposant une comédie musicale bilingue destinée aux enfants : « MAGIC MUSICAL » le 14 octobre 2018.
Cette programmation a donné lieu à une semaine de la Croatie dans la petite ville de Pibrac.
Des membres de l’association CROATIE-OCCITANIE ont proposé aux élèves d’une école primaire de Pibrac une animation « pâtisseries de Croatie ». Le restaurant de l’école avait été décoré aux couleurs de la Croatie. Avec le soutien des équipes de cuisine de l’école et aidés par Elisabeth Stetić, les enfants ont confectionné des petits gâteaux typiques. Ils les ont ensuite dégustés avec le plus grand plaisir.
Au Théâtre, une exposition de photographies a été installée dans le hall, photographies montrant les beaux paysages croates.
Le spectacle « Magic Musical » a ensuite enchanté grands et petits.
Un goûter avec des gâteaux typiques croates a clôturé cette belle après-midi.
Un grand merci à Stéphane Novak qui a permis de vivre ces bons moments de découverte et de partage.
C’est un polar, un vrai. Une jeune femme a été assassinée à Paris, brûlée vive. Un pianiste de jazz (qui aimait cette jeune femme) et son ami, chauffeur de taxi, ne croient pas à la version officielle. Ils enquêtent, au rythme de grands standards de jazz. Et leur enquête les mènera sur les rives du Danube, à Vukovar !
Étonnant, non ?
Il faut absolument lire ce livre : « Les harmoniques » de Marcus Malte, Édition Folio Policier (environ 8 €).
Roman très agréable : parfois drôle, parfois émouvant, voire poignant. On passe du rire de certains dialogues à la brutalité des souvenirs de la guerre de Croatie en 1991, le tout entrecoupé de grands airs de jazz.
L’auteur, l’excellent Marcus Malte, a été de multiples fois primé : Grand Prix catégorie policier des lectrices de ELLE en 2008, Prix Mystère de la critique en 2012, mais aussi Prix Fémina 2016, et bien d’autres.
C’est un peu par hasard que nous avons assisté, en janvier dernier, à un « concert littéraire » au théâtre de Muret en présence de l’auteur et de deux musiciens. Ce fut une formidable soirée grâce aux mots et à la voix de Marcus Malte, mais aussi grâce aux deux musiciens qui l’accompagnaient.
Voici comment était présenté ce spectacle :
Davantage qu’une lecture musicale, c’est à un véritable concert littéraire que vous convie ce trio original et éphémère – ou pas. Les mots de Marcus Malte, extraits de son roman « Les harmoniques », mis en bouche par l’auteur lui-même et accompagnés, portés, soulevés à bout de voix et de doigts par deux magnifiques musiciens, Gérard Maurin et Virginie Teychené. Du jazz, du vrai. De Cole Porter à Miles Davis, de Coltrane à Mingus, de Lester Young à Billie Holiday : ils sont tous là. Qui rôdent entre les lignes, entre les pages, traînent leur blues aux côtés de Mister, de Bob, de Vera, personnages hantés et désenchantés, héros si humains de cette histoire. De la littérature, de la vraie.
Les deux univers se conjuguent, fusionnent, unis pour le meilleur et le meilleur. Le swing et la poésie, le rythme et l’émotion.
Et pour vous donner une idée de ce spectacle, en voici un extrait, donné aux Nocturnes de Lauri en 2013.
Dans cet extrait, l’auteur lit le texte dans lequel il évoque le martyre de Vukovar en août 1991 (de 7 :20 à 10 :11)