par A.C. | 11 Mai 2016 | Historique de l'association
Au printemps 1997, l’association organisatrice nous contacte et nous propose de participer à cet événement culturel annuel.
Le Forom des Langues du Monde est né à Toulouse, en 1992, de la volonté du Carrefour Culturel Arnaud-Bernard.
(NDRL : Forom est la version occitane de forum)
Il est, au monde, la première Fête des Langues à poser en pratique comme en théorie l’égalité culturelle de fait de toutes les langues du monde : plus de dialectes, plus de patois, plus de « petites » langues opposées à de « grandes », plus de non-sens linguistiques dictés par le politique. Ruinant ainsi les fondements idéologiques de tous les nationalismes, ethnocentrismes, ou racismes ; et contribuant par là même à construire cette philosophie radicale de la pluralité culturelle qui est, comme l’écrit Félix Castan, « le seul message pouvant être accepté et repris par toutes les cultures du monde ». (Claude Sicre)
Depuis 1997, nous avons toujours participé à cette manifestation. Au printemps 2016, nous aurons encore notre stand de la langue croate sur la Place du Capitole. Ce sera notre 20ème participation, sous la coordination d’Ivan DUIĆ.
Nous y présentons des panneaux expliquant la langue croate, le pays, les hommes et les femmes qui ont fait ce pays. Des livres sont exposés. Une lectrice donne un cours de croate. Et bien sûr, nous répondons aux nombreux visiteurs qui souhaitent aussi demander des informations purement touristiques.
par A.C. | 10 Mai 2016 | Historique de l'association
Depuis la fin de la guerre en ex-Yougoslavie (1995), les croates de Toulouse sont restés unis. La plupart des familles sont restées dans la région. Les enfants ont grandi, ils ont eu aussi des enfants. Certains ont quitté la région pour habiter ailleurs en France ou même en Croatie. D’autres sont arrivés. C’est là l’avantage d’une ville comme Toulouse qui attire les jeunes, notamment grâce à l’industrie aéronautique et à l’université. Au noyau de départ, ce sont donc ajoutées les familles CETINJANIN / CINDRIĆ / MARIJANOVIĆ-GILLON sans oublier les lectrices pour la langue croate en poste à l’Université Toulouse II – Jean Jaurès qui ont beaucoup participé aux activités de l’association : Sanija KONJIKOVIĆ, Renata HRANJEC, Lana LOVRIĆ, Karmen ČOTA, ainsi que Petra KNOCK qui n’a pas été lectrice, mais a exercé le métier de formatrice en différentes langues.
Le groupe se réunit en principe 2 fois par an, en général en janvier et au début de l’été, pour une rencontre amicale autour d’un repas. Et l’association développe d’autres activités, plus axées vers la culture et l’économie.
par A.C. | 1 Mai 2016 | Historique de l'association
Le temps de l’urgence est maintenant terminé. Nos activités continuent, mais nous avons maintenant l’expérience. Donc nous prenons le temps de créer notre propre association, ce sera (dans un premier temps) : SOLIDARITÉ FRANCE-CROATIE DE TOULOUSE.
Voir la page QUI SOMMES-NOUS ? (en bas de page)
par A.C. | 1 Mai 2016 | Historique de l'association
C’est en avril 1992 que la guerre s’étendra à la Bosnie-Herzégovine où la population est composée de serbes, de bosniaques (appelés aussi bosniens musulmans ou Musulmans) et de croates.
Grâce à l’UNICEF et à Médecins du Monde, des enfants blessés, notamment de Sarajevo, sont envoyés à l’extérieur pour y être soignés.
À l’automne 1992, l’association des croates de Toulouse va donc accueillir un jeune bosniaque, Alen, venu se faire opérer à l’ex-Clinique Dillon, après avoir reçu un éclat d’obus dans une jambe. Il est accompagné de sa mère.
Pendant quelques mois, ils vivront chez la famille CEROVEČKI, avant de repartir vers Albertville où tous les réfugiés bosniaques seront regroupés jusqu’à la fin de la guerre.
Article 6/11/1992 Des enfants, des camions, un combat
Article du 10/12/1992 L’au-revoir d’Alen
par A.C. | 30 Avr 2016 | Historique de l'association
Fin mars 1992, pour appuyer son action d’information, l’association organise une exposition de photos à l’Espace Bonnefoy de Toulouse. Cette exposition a été possible grâce à l’intervention d’un de nos membres, professeur d’art dramatique dans ce centre culturel, Vinko VISKIĆ. L’exposition a montré des images de destruction de villes, de monuments, des cartes, des statistiques pour que la population toulousaine comprenne mieux la situation de la Croatie.
Article de La Dépêche du 28/03/1992
par A.C. | 27 Avr 2016 | Historique de l'association
Le 10 janvier 1992, le maire de Toulouse, Député de la Haute-Garonne Dominique BAUDIS, nous reçoit dans son bureau du Capitole. Il fait partie du CDS (Centre des Démocrates Sociaux) qui sera ensuite inclus dans l’UDF (Union pour la Démocratie Française).
Nous lui remettons la lettre que nous avons ramenée de Zagreb, rédigée par le Président de la République de Croatie, Franjo TUDJMAN, lettre obtenue grâce à l’intervention personnelle de Mladen BORŠIĆ. Dans ce courrier, le Président TUDJMAN remercie Dominique BAUDIS pour le soutien que celui-ci a apporté à notre association. À ce moment-là, l’Europe n’a pas encore reconnu officiellement l’indépendance de la Croatie. La France n’y est pas favorable car François MITTERRAND ne se cache pas d’être pro serbe. Peu de personnalités politiques françaises osent soutenir la reconnaissance de la Croatie.
Lors de notre entretien avec Dominique BAUDIS, celui-ci nous dit qu’il est prêt à se rendre très rapidement en Croatie pour montrer son soutien aux croates. Nous lui faisons remarquer qu’il y a des bombardements qui rendent le voyage dangereux. Il nous répond qu’il n’a pas peur, que son expérience de reporter de guerre au Liban l’a habitué à ce type de situation. Il l’écrit dans une lettre à Franjo TUDJMAN. Nous saluons bien sûr son initiative et son courage. Malheureusement, nous n’aurons pas la joie d’accompagner Dominique BAUDIS à Zagreb, puisque, le 15 janvier 1991, tous les pays européens (dont la France), sous l’impulsion de l’Allemagne, reconnaitront enfin l’indépendance de la République de Croatie.
La Dépêche du Midi (11/01/92) : Lettre du Président TUDJMAN à Dominique BAUDIS
Réponse de Dominique BAUDIS au Président Franjo TUDJMAN
Lettre de Dominique BAUDIS à notre association